Au commencement, les Egyptiens créent le parfum pour communiquer avec les dieux et notamment la déesse Isis. Les prêtres brûlent des gommes de résine aromatique comme la térébenthine, l'encens et la myrrhe pour communier avec les dieux et leur rendre hommage. Peu à peu d'autres essences telles que les fleurs de genêt, le styrax, le raisin sec ou encore le jonc odorant sont utilisées.
Dès 1.500 av. J.-C., le Kyphi apparaît : mélange notamment de souchet odorant, de miel, de cannelle, de myrrhe, des baies de genièvre, du bois de santal, du vin, du chypre, des raisins, du genêt, du stoenanthe, de séséli, de safran, de cardamome, de patience, de roseau. le Kyphi le plus réputé était fabriqué dans le temple d’Edfou, dédié à Horus, le dieu à tête de faucon. Là, sur les murs de leur officine à l’arrière du temple, les prêtres tracèrent des hiéroglyphes décrivant leur recette. Dès l'Antiquité, les Égyptiens se servaient également du parfum pour guérir des maladies pulmonaires, hépatiques et intestinales.
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